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La CGTFIP 82 prend ses responsabilités et débloque les agents du CDFIP de MONTAUBAN.

Le mercredi 24 janvier les agriculteurs ont déversé devant l’entrée du CDFIP de MONTAUBAN 3 bennes de fumier et d’encombrants vers 13h15.
Les agents et le public présents étaient donc bloqués dans l’enceinte du bâtiment.
La direction par l’intermédiaire du responsable de site s’était engagée à dégager l’entrée avant 16h.
Compte tenu des autres blocages en cours dans la ville, il paraissait peu probable que l’engagement de l’entreprise chargé du déblaiement soit tenu.

Les membres de la commission exécutive de la CGTFIP82 en stage dans la salle de réunion du CDFIP de MONTAUBAN ont pris leur responsabilité et ont indiqué au responsable de site que si à 16h00 rien n’était fait, ils ouvriraient une sortie pour les véhicules bloqués sur le parking dans le grillage de la clôture.

Il s’agissait de permettre aux agents de sortir de ces situations d’urgence et de danger imminent.
A ce propos la Direction peut se réjouir du fait qu’il n’y ait eu aucun incident supplémentaire cette après-midi-là : la direction a-t-elle anticipé le danger d’un incendie, le malaise d’un agent ou d’un usagé, ou encore l’appel d’urgence en externe d’un agent pour rejoindre un enfant ou un proche malade, ou accidenté ?

A 16h00 bien évidemment, l’entrée n’était toujours pas dégagée et aucune entreprise à l’horizon. Nous avons donc procédé à l’ouverture de la clôture sans la détériorer et avons permis l’évacuation des véhicules des agents et du public cela sans l’accord de la direction.

Finalement le plan B initié par la section CGTFIP 82 était le seul prévu puisque l’entrée n’a été dégagée que le lendemain vers 15h30.

Le constat est le suivant la direction locale n’avait pas prévu de plan B.

De plus il est dommage de constater que devant des situations d’urgence, l’encadrement intermédiaire n’ait plus la volonté ou la liberté de prendre les décisions nécessaires à la mise en sécurité des agents et du public.

Au sein de la CGTFIP82 nous avons cette liberté et nous la revendiquons comme une marque de fabrique de notre syndicat.

La CGTFIP82 demande également que cette situation de crise fasse l’objet d’une analyse et que soient tirés des enseignements et des mesures qui pourront être débattus en CHS-CT notamment.

De plus l’intersyndicale SOLIDAIRES et CGTFIP a demandé et obtenu de M BRECHARD pour les agents de résidence de MONTAUBAN une prise en compte des délais supplémentaires d’accès à leurs lieux de travail par une compensation horaire sur la pointeuse.

Les membres de la Commission exécutive CGTFIP82.

Article publié le 31 janvier 2018.


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